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SYNOPSIS
Fermera ? Fermera pas ? À la petite sucrerie de Colleville,
on attend la décision avec un mélange de colère
et de résignation.
L’usine comme un monstre. Le bruit des machines, les tableaux
de bord qui clignotent, la fumée des cuiseurs, la routine
de la pointeuse et des quarts de nuit. Et les hommes au travail,
les confidences au vestiaire avec les copains, l’apéro
volé sur l’horaire,… ces mille façons
d’apprivoiser l’usine pour qu’elle ne vous dévore
pas la vie.
Ici, chacun sait que les jours de la sucrerie sont comptés.
Cette année, l’année prochaine, au fond, quelle
différence ? Quelques-uns souhaitent même que l’usine
ferme vite et qu’on en finisse. Tout plutôt que cette
attente qui ronge les nerfs, renvoyant les ouvriers à leur
rage et leur impuissance, et qui dessine aux yeux de tous, la
fin du travail et des ouvriers…
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"Les gens ne sont pas encore assez sensibilisés sur
le problème, mais il arrivera un moment où les gens
se réveilleront. On ne pourra pas vivre dans une France de
tourisme, où t'auras plus d'entreprises, où t'auras
plus rien...
On sera garde-pêches, on gardera les campings, tout ce qui
est loisir quoi. On balaiera les pistes d'ULM..." |
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" - Je voudrai bien savoir si la direction se doute que parfois,
la nuit, on se fait des petites bouffes!
- Tchin-tchin!
- Alors, à la 99ème campagne?
- On n'aura pas la chance de faire la centième
- On sera tous au chômage...
- On verra bien. L'avenir nous le dira..."
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