Résumé  |  Revue de presse

Ouarzazate est une ville marocaine de cinéma qui vit du tournage des grands films internationaux. De Kundun à Astérix, de Gladiator à toutes les versions de la Bible, la population tout entière fait de la figuration pour des films qu'elle ne verra jamais.

Dans les vestiaires et au détour des castings, Ali Essafi regarde vivre le petit peuple des tournages, ses rêves d'Hollywood et ses humiliations. Et sans quitter l'humour et la dérision, le film dresse le constat grinçant d'un cinéma mondial qui impose ses images et ses façons de voir.

Sélections Namur, Gentilly, Montreal Nouveau Cinema, Biennale des Cinemas Arabes, Carthage
Meilleur Documentaire Méditerranéen, Syracuse 2003

Humour et sensibilité...
Libération
"Avec humour et sensibilité, Ali Essafi souligne le décalage. D'un côté, les gladiateurs hollywoodiens, les projecteurs. De l'autre, le dérisoire ciné-club, sa vieille télé pourrie."

Le petit peuple des tournages...
Le Monde
"La camera d'Ali Essafi suit avec beaucoup de tendresse ce petit peuple des tournages. Au-delà des situations cocasses et parfois burlesques, on y décèle avec un certain malaise le mépris des occidentaux pour ces prolétaires du cinéma."

L'envers du décor
Télérama
"Ali Essafi a voulu montrer l'envers du décor, pointer le décalage entre le monde du cinéma qui draine des millions de dollars, et celui des gens qui viennent y travailler pour gagner quelques dirhams. Sans sombrer dans le misérabilisme, le réalisateur met en évidence le lot d'humiliations quotidiennes que subissent les figurants, corvéables à merci, payés au lance-pierre, après une sélection méprisante."