Résumé  |  Revue de presse

Victime d’'un locked-in syndrom, Michel S. vit depuis trois ans dans une institution. Il est intégralement paralysé, il a besoin de machines pour s'’alimenter et respirer. Au cours des derniers mois, il a pris sa décision et demande à mourir, comme la loi Leonetti l'’y autorise... mais les médecins refusent.

Le film suit les équipes médicales, la famille, le malade et le Comité d'Ethique Clinique, aux prises avec cette décision, et ceci jusqu’'aux actions concrètes qui pourraient en résulter.

Le film donne une dimension humaine aux questionnements éthiques de l'euthanasie.

Sélectionné au festival Pariscience 2012, au Figra 2013

Film disponible en VOD

Filmé avec sensibilité
Le Monde
" La loi est une chose, la culture médicale en est une autre. Pour la famille Salmon, un nouveau et douloureux combat commence. Il durera six mois. Filmé avec sensibilité, ce long chemin vers la délivrance passera par une série d'allers-retours entre Berck-sur-Mer et Paris. Paris, où le Centre d'Ethique Clinique de l'hôpital Cochin composé de médecins et d'une "mini société" entame un patient travail de réflexion et de liaison entre la famille et le corps médical. Une mission méconnue du grand public, que ce documentaire - et ce n'est pas le moindre de ses mérites- donne l'occasion de découvrir. "

Un film bouleversant
Le Monde Idées
" Un film bouleversant vient d'être diffusé sur France 2, à une heure assez tardive. Le reportage d'Anne Georget s'attache à raconter l'histoire d'un homme atteint d'un locked-in syndrom, à la suite d'un accident vasculaire cérébral massif qui l'a laissé presqu'entièrement paralysé, mais totalement conscient de son état. On se souvient de Jean Dominique Bauby atteint du même mal, dictant "le scaphandre et le papillon", et semble-t-il désireux de vivre. Michel, lui, n'a plus envie de vivre. Il l'exprime. Il demande l'application de la loi Léonetti qui reconnaît le droit de refuserun traitement qui prolonge artificiellement la vie, et oblige les équipes médicales àrespecter ce droit. L'équipe qui prend soin de Michel refuse d'appliquer la loi, arguant du fait qu'un tel "retrait des soins" est contraire à leur éthique et à leurculture soignante. "

Magnifique d'humanité
La Croix
"Le très beau documentaire d'Anne Georget montre à quel point il est difficile, même dans des cas où la loi est claire, d'accepter et de procéder à l'arrêt des traitements. Il questionne de front le rôle du médecin: doit-il soigner à tout prix ou être capable, dans des cas exceptionnels, d'éviter l'acharnement thérapeutique ? (...) Ce film, magnifique d'humanité, est particulièrement instructif alors que le débat sur la fin de vie resurgit à l'occasion de l'élection présidentielle."

Simplicité, sensibilité, pudeur
L'Humanité
"Anne Georget a pris le parti de la simplicité, de la sensibilité, de la pudeur. Avec "À la vie à la mort", elle aborde la difficile question de l'euthanasie à travers la vie - la non-vie en réalité - d'un homme, Michel, victime d'un locked-in syndrome. Conscient de sa situation, Michel a exprimé plusieurs fois son souhait de mourir. L'équipe médicale s'y oppose violemment et commence alors le long bal des délibérations éthiques. AG a suivi le combat d'un homme et de sa famille, et soulève avec justesse l'immense complexité de la situation. Arrêt des soins, euthanasie, entre cadre légal et volonté du patient, À la vie à la mort met le doigt sur un débat douloureux."

Témoignage puissant
Télérama
"De 2008 à 2011, Anne Georget a filmé le patient et sa famille dans leur résistance à l'acharnement thérapeutique. Confrontant les confidences de Michel, de son épouse et de leurs filles aux arguments des blouses blanches, ce témoignage puissant met en lumière les résistances psychologiques du corps médical. Alertant sur l'impréparation mentale des soignants face à la loi Leonetti, le documentaire dévoile une corporation encore encline à considérer l'arrêt des traitements comme une transgression aux règles et aux valeurs professionnelles."

Pudeur et retenue
TéléObs
"A la vie à la mort" relate "le combat de Michel pour être entendu". La réalisatrice Anne Georget assume d'emblée le parti pris de ce 52 minutes tout en pudeur et en retenue."