Quark Productions

Je voudrais aimer personne

de Marie Dumora

Résumé  |  Revue de presse

Avec ses bottes blanches et ses 16 ans Sabrina marche vite. Elle arpente les routes qui la séparent des siens et ne peut compter que sur elle et son fils Nicolas, 10 mois. Elle trace pour garder son cap tandis que tout vacille autour d’elle. Un beau jour Sabrina décide de baptiser son fils comme pour mieux se protéger de l’ombre qui gagne.

«Portrait d'une ado déjà trop grande»
Elle
«[...] Toujours en mouvement, le spectateur la suit, sans cesse. On aimerait parfois qu’elle se pose mais elle est comme ça Sabrina, elle n’arrête pas. Elle se bat, se débat dans une vie rarement rose. La caméra qui traîne un peu partout saisit la lumière sale, les insultes, les larmes parfois. Mais rien de voyeur. Rien de misérabiliste. Juste une jeune fille qui a décidé d’avan- cer, même tout doucement, même en chaotant. Et c’est en cela qu’elle est grande.»

«A la bonne distance»
Télérama
«[...] Comme la Rosetta des frères Dardenne, Sabrina se bat pour trouver sa
place dans une société qui la marginalise. “Je voudrais aimer personne“ est
scandé par les images de la toute jeune femme marchant d’un pas rapide
vers une vie qu’elle espère meilleure. [...] Le film joue sur la durée et sur des
temps morts. Mais qu’elle cadre en très gros plan ou au contraire qu’elle
prenne du champ, la réalisatrice reste à la bonne distance. Ce n’est pas si
fréquent...»

«Percutant»
Les Dernières Nouvelles d'Alsace
«[...] On est saisi par la force et la vérité de ce document percutant. Ce film
fait de manière troublante le constat d’une société mal en point.»

«Une saga documentaire d’une rare acuité»
Les Inrocks
«Remarquablement cadré par la cinéaste elle-même, ce documentaire a
d’une part le mérite d’explorer un monde clos et cohérent, (...) d’autre part
de nous présenter des tableaux d’une clarté, d’une frontalité, d’une exhaus-
tivité comme on n’en voit pas dans les fictions. (...) Ce qui prime, c’est un
naturel, une crudité basique des personnages (avec leurs tatouages, leur
accent, leur gouaille) dont la fiction française semble avoir perdu le secret.
Cela se traduit par une myriade de séquences d’une splendeur hypno-
tique...»

Crédits

Réalisation Marie Dumora
Montage Catherine Gouze


Durée 1h50
Format 4/3

Avec la participation du
CNC - Avances sur recettes

© Quark - 2008

Compétition Cinéma du Réel 2009 -
Sortie en salles le 12 mai 2010

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