Résumé  |  Revue de presse

Le climat du Pays de Caux étant propice à la culture du lin, les filateurs chinois viennent s'approvisionner en matière première dans les coopératives normandes. Se nouent alors des histoires de cultures, de commerces, de main-d'oeuvre. Et indéfectiblement une histoire de pluie, de soleil et de mondialisation.

En compétition Cinéma du Réel, 2011 - Festival dei Popoli (Florence), 2011

Finesse d'observation
L'Humanité
"Ariane Doublet place l’humain au centre de ses cadres. Rompue au montage, la réalisatrice sait ordonner sa finesse d’observation, en ruptures et continuités. Sa précision ouvre au spectateur liberté de réflexion et trouées émotionnelles. Elle procède à la manière de ce qu’elle filme, de la matière du cinéma, de son travail, à ce qui se produira à l’écran."

Un film fascinant
La Croix
"La documentariste Ariane Doublet livre un film fascinant sur un visage étonnant de la mondialisation. […] On a rarement touché d’aussi près cette incroyable interdépendance des hommes, en vertu d’un système qui leur échappe toujours un peu plus."

Un documentaire passionnant et jamais didactique
Le Point
"Un documentaire passionnant et jamais didactique qui donne à voir au plus près les métamorphoses d’une culture ancestrale, à l’heure où la mondialisation impose une révolution dans les faits et dans les esprits. Un film sensible, instructif et absolument contemporain."

Toujours impeccable
Les Inrocks
"La toujours impeccable Ariane Doublet, documentariste qui brille par le classicisme de son montage et la limpidité de son filmage, observe la trouble interdépendance des Occidentaux et des Chinois."

Tout sauf racoleur
Toutelaculture.com
"On s’instruit, on est ému. Si l’on rit parfois, ce n’est jamais aux dépens des agriculteurs, qu’Ariane Doublet ne nous présente jamais comme de simples figures pittoresques, mais dans leur belle humanité.
Avec une malice toute normande, le titre nous rappelle également que la mondialisation peut changer bien des choses, et peut-être la face du monde, mais que la nature a toujours son mot à dire. Un documentaire très intéressant, qui prend sans doute un risque en étant tout sauf racoleur. C’est aussi sa force."